Les États-Unis vendent plus de 380 milliards de dollars d’armement et services à l’Arabie saoudite

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Un responsable de la Maison-Blanche a annoncé samedi 20 mai des accords d’armements d’une valeur de 110 milliards de dollars avec l’Arabie saoudite, où Donald Trump vient de commencer son premier déplacement à l’étranger.

« Le président et le secrétaire d’État Tillerson vont assister à une cérémonie de signature de près de 110 milliards de dollars » d’accords militaires, a déclaré un responsable de la Maison-Blanche samedi 20 mai. Ces accords visent à « soutenir à long terme la sécurité de l’Arabie saoudite et de la région du Golfe face aux menaces de l’Iran », a-t-il ajouté sans détailler ces accords.

Plus tard, lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d’Etat Rex Tillerson, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir a annoncé des contrats d’une valeur totale de 380 milliards de dollars (près de 340 milliards d’euros) dont une large partie concerne des ventes d’armements à Riyad.

Ces accords étaient attendus par les experts. Interrogé par AFP avant cette annonce, Bruce Riedel, ancien de la CIA aujourd’hui analyste à la Brookings Institution, estimait que « l’énorme point d’interrogation (…) est de savoir comment ils (les Saoudiens, NDLR) pourront régler la facture, avec les prix actuels du pétrole ».

Renforcer la capacité de l’Arabie saoudite

Selon la Maison-Blanche, ces contrats permettront de « renforcer la capacité du royaume de contribuer aux opérations de contre-terrorisme à travers la région, ce qui réduira le fardeau pour l’armée américaine », a souligné le responsable.

Plus explicite, Rex Tillerson, le ministre des affaires étrangères américains a jugé que ces ventes d’armes vont « soutenir la sécurité à long terme de l’Arabie saoudite et de l’ensemble du Golfe face à la mauvaise influence iranienne et aux menaces liées à l’Iran ».